Le rendez-vous est pris depuis des lustres. Initialement, nous devions visiter le théâtre au mois de janvier, mais Covid oblige, ce rendez-vous a dû être reporté.
Alors voilà : deux mois après, nous voici dans le hall d’entrée du TDB, où Alexandra Chopard, chargée des relations avec le public, nous attend pour une visite guidée. Elle nous avait promis une visite dans les moindres recoins du théâtre, nous n’avons pas été déçus. En effet, après nous avoir fait un bref mais néanmoins très précis résumé de l’histoire incroyable de ce théâtre, nous avons eu la chance, telles de petites souris, d’entrer dans des salles, communément interdites au public.
D’abord, le local technique, le local à pendrillons, où, lorsqu’on rentre, on se dit que ça y est, on est dans un théâtre et on en oublierait presque l’histoire ecclésiastique de ce bâtiment.
Ensuite, la scène. Les souvenirs remontent : on peut revoir jouer les comédiens de l’Avare, entendre leur voix mais surtout, on écoute Alexandra, passionnée par son métier et qui nous donne mille et une anecdotes plus intéressantes les unes que les autres. Notamment celle de la servante, cette ampoule suspendue à une perche, branchée non-stop pour donner de la vie au théâtre, même quand il n’y a personne. Une sorte de gardienne des lieux.
Puis, vint le moment tant attendu de visiter les loges, un lieu à part, très alambiqué mais tellement remarquable.
Le local lumières, sans lesquelles le théâtre ne pourrait exister et pour finir, les cuisines, « authentico-modernes ».
Une visite terriblement ensorcelante.
Une pensée particulière à Alexandra, sans qui cette visite n’aurait pas eu le même goût.
